La
CB est exceptionnelle, en ce sens qu'elle permet
à tout un chacun de
communiquer par radio, librement, pour le loisir.
Rien à voir avec un
radiotéléphone
en réseau fermé, à vocation
professionnelle. Pas de commune mesure avec le radio amateurisme,
où les limites des échanges
d'idées sont compensées
par la satisfaction de bénéficier d'une
technologie très développée
et de nombreuses
bandes de fréquences. La CB est le seul mode
de radiocommunication non-professionnelle aux
possibilités interactives
illimitées. Ainsi, s'est-elle
imposée comme un espace de liberté,
qu'il convient de savoir
maîtriser. Bien sûr,
cette liberté, lorsqu'elle est mal employée,
dérive souvent vers l'anarchie. Dans le monde des radiocommunications, les
comportements agressifs et inciviques sont concentrés sur les fréquences
CB. Cela ne doit pas entraîner d'attitude fataliste. Au contraire, il y
a là matière à oeuvrer d'une
CB plus
responsable et plus conviviale, car
davantage
de liberté requiert toujours davantage de
responsabilité. Les associations, en particulier, ont un
rôle de tout premier ordre.
N'est-ce pas un
challenge formidable, que d'ouvrir de
nouveaux
horizons de communication à des personnes
qui, jusqu'alors, en
restaient aux moyens
standards du contact visuel?
Il ne faut pas décevoir ces
nouveaux cibistes; il faut leur présenter tous ces aspects positifs qu'ils
ne connaissent
qu'insuffisamment, voire pas du tout.
Quels sont-ils? La CB, c'est
aussi les contacts locaux qui permettent de lier de nouvelles
connaissances;
qui aident les personnes âgées ou
handicapées à sortir
de la solitude dans laquelle les confine
notre société. La CB, c'est le développement du système associatif qui
permet à ses membres de
s'épanouir au service de la
collectivité. C'est pour tout cela qu'il est
important de continuer à
mobiliser les énergies en faveur du développement harmonieux de ce mode
de communication |